Bavardages et rêveries du haut d’un mât chinois.
Sur scène il n’y a qu’Arnaud, Samuel et un mât chinois de 5 m 50. Histoire d’attendrir l’engin, ils l’ont coiffé de palmes de cocotier et orné de bananes. Il est le point culminant de leur île.
Isolés comme jamais, ils se prennent à rêver de Vendredi et de Crusoé. Être deux, non côte à côte mais ensemble, et pris dans un même mouvement : partager généreusement, chacun faisant une place à l’autre sans perdre la sienne.
Les corps se portent, se tendent, se rattrapent et parfois se blessent aussi. Il faudra dans tous les cas s’en relever pour que les limites s’écartent et que le jeu s’installe. Un numéro d’équilibre émotionnel, entre le théâtre et le cirque, à la fois drôle, poétique et haletant.