( Reporté )
Dans la salle, assis, on balance d’avant en arrière. L’homme de Hus est un jeu de distances. Sur la scène, un combat étrange est en cours. Un homme et des tréteaux de bois. 100 ! C’est une aventure risquée, autant pour le spectateur qui produit la tension poétique, que pour celui sur scène qui s’acharne à l’absurdité, coincé, plaqué, attaqué de toutes parts. Et quand la parole survient, surgit du corps, elle éclate et c’est très drôle. Celui qui ne peut plus se taire ni ne peut parler, ce corps ouvert, suspendu, désespéré et libre, virtuose et fragile, est ici en jeu avec la représentation, comme questionnement et comme jubilation. Et on jubile, bouche bée, on glousse, ont sourit doucement. Un régal.